mardi 14 janvier 2020

57) La F.M Campent en Antartique

Les grandes puissances campent en Antarctique = Atlantide

Personne en parle bizarre 🤔???

18 août 2015 · 52 États ont adhéré au traité de l'Antarctique ... d'​inspection des activités humaines dans toutes les terres

Le Traité sur l'Antarctique - Antarctic Treaty

...

Tout Etat qui a des ambitions internationales se doit d'être présent en Antarctique. J'en ai compté 28 !

Depuis le 1er décembre 1959, 53 pays ont ratifié le traité sur l’Antarctique. Les premiers pays signataires ont été: l'Afrique du Sud°+, l'Argentine°*+, le Chili°*+, l'Australie*+, la Nouvelle-Zélande*+, les États-Unis°+, la Russie (ex-URSS)°+, le Japon+, la Norvège*+, le Royaume-Uni°*+, la France*+ et la Belgique°+.
Ils ont été rejoints par 17 parties adhérentes consultatives: le Brésil°+, l'Uruguay+, le Pérou°+, l'Equateur+, la Chine+, la Corée du sud+, l'Inde+, l'Allemagne+, l'Espagne°+, l'Italie+, les Pays-Bas, la Finlande+, la Suède+, la Pologne+, la République tchèque (ex-Tchécoslovaquie), la Bulgarie+, l'Ukraine+.
24 autres pays n'ont pas le statut consultatif. Les principaux sont le Canada (qui préfère se concentrer sur l'Arctique), Cuba, la Turquie, le Pakistan, la Malaisie, le Kazakhstan, la Corée du nord, la Roumanie+, la Suisse, le Danemark... et, le dernier en date (2015), l'Islande.
Les pays signalés par un astérique (*) possèdent en Antarctique une portion de souveraineté territoriale obtenue pendant la première moitié du XXe siècle. Possession théorique car le découpage du continent en parts de gâteau que l'on voit sur les atlas n’est pas reconnu par la communauté internationale en raison du traité de 1959. Il s'agit de (dans le sens des aiguilles d'une montre): la Norvège (Terre de la Reine-Mau, île Pierre 1er), l'Australie (Terre d'Enderby, Terre de Wilkes, Terre Victoria), la France (Terre Adélie et quelques îles australes), la Nouvelle Zélande (Barrière de Ross), enfin le Royaume-Uni, l'Argentine et le Chili qui se disputent la péninsule antarctique et la banquise de Ronne.
Ceux signalés par un rond (°) se réservent le droit de faire une revendication sur une partie du territoire. La Russie a fait connaître son intention de revendiquer l'ensemble des terres "découvertes par les Russes", ce qui pourrait signifier la totalité du continent. La Chine n'a pas fait connaître ses intentions, mais c'est un secret de polichinelle qu'elle revendiquera au moment voulu une part (et pas la moins prometteuse) du territoire.
La Grande-Bretagne, elle aussi, revendique des droits sur un plateau continental d'un million de km² au large de l’Antarctique qui s'étend jusqu'aux îles Falklands/ Malouines. L'Argentine et le Chili ont les mêmes prétentions dans le prolongement de leur territoire national respectif. Le méridien qui traverse la Terre de feu leur sert de frontière depuis 1881. Mais en 1978, les régimes militaires ont failli déclencher un conflit armé pour la possession de trois îlots à l'extrémité du canal de Beagle.
Les 28 pays signalés par un plus (+) possèdent au moins une station de recherche permanente en Antarctique. Elles sont établies principalement en bordure des côtes et sur les îles environnantes. Seulement 5 sont implantées à l'intérieur des terres glacées (Kohnen-Allemagne, Dôme Fuji-Japon, Vostok-Russie, Concordia-France-Italie, et Amundsen-Scott-USA au pôle sud)
Sous des prétextes scientifiques, ces bases, pour une partie d'entre elles, cachent (ne soyons pas naïfs) des visées géopolitiques et stratégiques. On en dénombrait dernièrement 70, mais ce chiffre ne fait qu'augmenter tant cette région attise les convoitises. Les grandes puissances se positionnent; Parmi les pays du G20, seuls l'Arabie saoudite, l'lndonésie et le Mexique n'ont pas encore manifesté d'intérêt pour cette région du globe, mais cela pourrait arriver un jour, soit disant pour observer les manchots. Leur espoir à tous est, évidemment, d'en avoir un jour une parcelle, et de pouvoir exploiter les ressources (pétrole, gaz, métaux) que recèle cet immense continent.
Laissée à l'écart, la Terre Mary Byrd, qui fait face au Pacifique sud par la mer d'Amundsen, est une "terra nullius", c'est-à-dire une zone neutre inoccupée, revendiquée par aucun gouvernement. Elle pourrait constituer "la" réserve natuelle de l'Antarctique dans la 2e moitié du XXIe siècle, la bonne conscience écologique des grandes puissances, une fois que les barrières auront été levées pour tout dévaster.
Le traité a commencé à être négocié en 1951, en pleine guerre froide, sous l'égide des USA et de l'URSS. Depuis le 23 juin 1961, il place l'Antarctique sous un statut "dépolitisé" et démilitarisé qui le met à l'abri de toute revendication au sud du 60° parallèle. Il ne contient pas de durée limite. Toutefois, un protocole dit "de Madrid" relatif à la protection de l'environnement, voulu notamment à l'époque par le commandant Cousteau, est entré en vigueur en 1998. Il interdit pendant 50 ans (donc jusqu'en 2048) toute exploitation minière en Antarctique et désigne le continent comme une "réserve naturelle consacrée à la paix et à la science". Mais après... ???
La Chine et la Russie ont coché la date du 14 janvier 2048 sur leur agenda. Elles sont déjà présentes en Antarctique pour des motifs "scientifiques". Les USA aussi, mais la presse en parle moins. Ce n'est un secret pour personne que les grandes puissances se préparent à en exploiter les ressources.

La Chine ambitionne de devenir une puissance en Antarctique
AFP, L'express - 08 nov 2017
https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/la-chine-ambitionne-de-devenir-une-puissance-en-antarctique_1958872.html

La Chine est une nouvelle venue dans la course mais son intérêt pour l'Antarctique a progressé de conserve avec sa puissance économique. La nouvelle station sera la 5e installée par Pékin en Antarctique, soit davantage que d'autres pays pourtant là de plus longue date. La Chine choisit d'investir dans l'exploration et la recherche polaires au moment où les contraintes financières et le choix d'autres priorités freinent des pays comme les Etats-Unis.
Le Traité sur l'Antarctique, signé le 1er décembre 1959 et entré en vigueur en juin 1961, réserve le continent "aux seules activités pacifiques" avec la liberté de recherche scientifique et y gèle toute revendication territoriale. Cela "offre une occasion précieuse de développer rapidement des bases polaires chinoises", a déclaré Qin Weijia, directeur de l'Administration chinoise de l'Arctique et l'Antarctique, lors d'une rencontre annuelle sur les pôles le mois dernier.
La Chine a rapidement développé ses activités en Antarctique, avec la construction de nouvelles bases et la mise en chantier de navires et avions spécialisés. Selon des responsables, elle entend devenir une "puissance polaire". "Le fait que la Chine ait forgé cette nouvelle expression et lui ait octroyé une position d'importance dans sa politique étrangère montre le niveau d'ambition et de vision pour l'avenir qu'a la Chine", estime Anne-Marie Brady du Wilson Center. La chercheuse vient de publier un ouvrage ("China as a Polar Great Power") montrant que la Chine figure déjà en tête des dépenses consacrées aux programmes sur l'Antarctique si l'on additionne celles consacrées à la logistique, aux infrastructures et à la recherche.
Un protocole sur la protection de l'environnement, ajouté en 1991 au Traité sur l'Antarctique et entré en vigueur en 1998, interdit toute exploitation minière ou pétrolière pour 50 ans. Les choses pourraient donc changer en 2048.
Certains chercheurs s'inquiètent de voir l'intérêt pour le pôle Sud d'une Chine en quête de matières premières masquer un projet de cartographier la zone pour se tenir prête lorsque les activités minières ou de forage pourraient être autorisées. Lin Shanqing, vice-directeur de l'Administration nationale océanique, qui contrôle les programmes polaires chinois, l'a clairement laissé entendre la semaine dernière. La Chine doit accélérer le développement "des équipements de prospection et d'extraction polaires", a-t-il déclaré à la réunion annuelle de son administration.
Les 334 membres d'équipage du Xuelong, un nom qui signifie "Dragon des neiges", établiront une base temporaire de 206 m² sur l'Ile Inexpressible, a expliqué au China Daily un responsable de l'expédition. Elle est destinée à devenir la 5e base chinoise en Antarctique lorsque les travaux s'achèveront vers 2022. [Voir la dépêche ci-dessous; ndc]
La Chine s'est composé une collection croissante d'installations dont la principale est la station "Great Wall" (Grande Muraille) qui peut accueillir 80 chercheurs durant les mois d'été. Elle a été inaugurée en 1985, plus de 80 ans après l'établissement par l'Argentine de sa première base sur l'Ile Laurie en 1904. "La Chine sera l'un des rares pays dotés d'un nombre considérable de bases éparpillées dans toute la région", observe Marc Lanteigne de la Massey University en Nouvelle-Zélande. "Cela démontre que la Chine est un acteur majeur sur ce continent".
Les Etats-Unis, eux, opèrent 3 bases permanentes, avec du matériel parfois ancien. L'Argentine se classe au 1er rang avec 6 bases permanentes. Les brise-glace, un équipement onéreux, sont essentiels pour approvisionner ces bases. La Russie en a plus de 40 tandis que les Etats-Unis n'en ont actuellement que 2 en état de fonctionnement dont l'un hors d'âge. La Chine dispose de deux brise-glace, dont le Xuelong avec sa coque rouge, et un troisième est en construction.
Pour la Chine, l'entreprise va au-delà d'une simple priorité stratégique, note Mme Brady. Les projets en Antarctique soutiennent la rhétorique du Parti communiste qui se veut le fer de lance de la "régénération" du pays. "Il s'agit également de stimuler le patriotisme et la confiance, ce qui est très important pour ce gouvernement".

La Chine construira sa cinquième station de recherche en Antarctique
XinHua - 28 oct 2017
http://french.xinhuanet.com/2017-10/28/c_136711792.htm

CHANGCHUN - La Chine construira sa 5e station de recherche en Antarctique, selon l'Administration nationale des affaires océaniques (ANAO). Les chercheurs chinois ont choisi le site pour la station, qui se situera sur l'île Inexpressible dans la baie Terra Nova, en mer de Ross, a déclaré Qin Weijia, chef du bureau d'expédition polaire de l'ANAO. "La nouvelle base sera une station de recherche pérenne et permettra d'effectuer de manière indépendante des recherches scientifiques multiples en Antarctique", a indiqué M. Qin lors d'une réunion académique annuelle sur la science polaire de Chine, qui s'est clôturée vendredi à Changchun. La mer de Ross est une baie profonde de l'océan Austral considérée comme l'écosystème marin le moins altéré sur la Terre.
La Chine a construit 4 stations de recherche en Antarctique pendant 30 années de recherche. Les stations Changcheng et Zhongshan servent en tant que stations pérennes, alors que les stations Taishan et Kunlun sont deux stations d'été. "Xuelong 2", le premier brise-glace fabriqué par la Chine, devrait être achevé en 2019. Il fournira une garantie solide pour les expéditions polaires chinoises, selon certains scientifiques.

Les bases russes en Antarctique: entre science et fierté nationale
par Adrienne Charmet
Hajde - 16 fev 2017
http://hajde.fr/2017/02/16/les-bases-russes-en-antarctique-entre-science-et-fierte-nationale/

En pleine guerre froide, l’URSS à la conquête de l’Antarctique
Le programme antarctique russe, appelé Expédition antarctique soviétique (EAS), est mené sous l’autorité de l’Institut de recherche Arctique et Antarctique, fondé en 1920. Il a conduit d’abord les scientifiques russes entre le 86e et le 11e degrés de longitude Est, à l’Ouest de la terre Adélie, puis au cœur du continent Antarctique.
Lorsque l’URSS a commencé à entrer dans les expéditions antarctiques, longtemps après le Royaume-Uni, les États-Unis ou même la France, l’enjeu était de taille: les USA prenaient de l’avance dans la conquête spatiale, en pleine guerre froide, il fallait que l’URSS se distingue de façon éclatante dans l’exploration polaire. Alors que jusqu’à présent le seul contact de l’URSS avec l’Antarctique se résumait à quelques chasses à la baleine à la fin des années 1940 au large des côtes antarctiques, les moyens engagés à partir de 1955 sont à la hauteur du défi scientifique et géopolitique.
Ce ne sont pas moins de six bases qui sont alors créées, faisant entrer de façon spectaculaire l’URSS dans l’histoire des expéditions antarctiques, alors qu’ils s’étaient jusqu’à présent concentrés sur les recherches et explorations arctiques, notamment par de nombreuses expéditions sur des bases dérivantes au Nord de la Russie. (...)
Trente-six expéditions (sur 2 ans chacune) ont été menées par l’URSS entre 1955 et 1992. Après une période troublée par la fin de l’URSS, les expéditions russes ont repris leur activité et l’exploration antarctique russe, si elle est moins spectaculaire et politique qu’auparavant, continue néanmoins. Depuis le début de la présence russe en Antarctique, et même lorsque l’URSS était fermé à l’extérieur, les scientifiques et marins russes ont toujours eu des contacts avec les scientifiques des autres pays présents sur le continent blanc.

Des bases russes à vocation scientifique
Les bases russes en Antarctique, au nombre de 6, ont des objectifs complémentaires:
 - La base Mirny est la première à avoir été créée, en 1956. Elle est située sur la mer de Davis, à l’Est du continent Antarctique. Elle peut accueillir environ 170 personnes et travaille beaucoup sur la glaciologie et la sismologie, ainsi que sur l’observation des aurores australes.
 - La base Sovetskaïa, créée en février 1958 dans le cadre de la 3e expédition antarctique soviétique, a essentiellement servi lors de l’Année Internationale de Géophysique. Elle a été fermée en janvier 1959. Molodyozhnaya a été ouverte en 1961, fermée en 1990 puis réouverte en tant que base saisonnière, à l’Est de l’Antarctique, à partir de 2006. De la même façon la station de Leningradskaya, installée en 1971, a fermé en 1991.
 - La base de Bellingshausen est située sur l’île du Roi-Georges, dans l’archipel des Shetland-du-Sud au large de l’Antarctique. Elle a été créée en 1968 et compte une trentaine d’habitants, en continu depuis sa création, ainsi qu’une église orthodoxe consacrée en 2004. Les principales activités de la base sont liées à la surveillance environnementale et météorologique, ainsi qu’à la cartographie. Elle est reliée par des routes précaires aux stations chiliennes, chinoises et uruguayiennes situées sur la même île.
 - La base de Progress est la dernière-née des bases soviétiques puis russes. Elle a été inaugurée en 1989. Elle a cessé provisoirement d’être occupée entre 2000 et 2003, puis a brûlé en 2008 avant d’être reconstruite en 2013. Cette base, qui dispose d’un terrain d’aterrissage, sert notamment de point de départ pour la station Vostok, à l’intérieur du continent.

Vostok et le pôle Sud d’inaccessibilité: la consécration russe aux extrêmes
La plus emblématique station antarctique russe actuelle en Antarctique est la base Vostok. Créée en 1957 lors de l’Année Géophysique Internationale, elle a été au coeur de la course à la performance scientifique dans le contexte de guerre froide. En effet, la base Vostok est la plus isolée du continent Antarctique, à 1.260 km de la côte la plus proche, et à 1.250 km du pôle sud géographique. Elle a servi de base de départ à l’expédition russe ayant atteint le pôle Sud d’inaccessibilité (point le plus éloigné de toute côte), le 14 décembre 1958. L’expédition de 18 personnes a installé au pôle Sud d’inaccessibilité une base, qui n’a pas d’occupants permanents, et a été entièrement recouverte par la neige, seul restant visible un buste de Lénine commémorant la conquête russe du pôle. La station du pôle Sud d’inaccessibilité est un des premiers monuments historiques classés en Antarctique.
La base de Vostok est située à une altitude de 3.488 m, et au dessus du plus grand lac du monde situé sous la glace, le lac Vostok (250 km de long, 50 km de large). Cette configuration ainsi que son isolement géographique et le vent violent qui y souffle en font l’endroit habité le plus froid au monde. La plus basse température enregistrée sur terre l’a été le 21 juillet à Vostok, avec - 89.2°C. La température moyenne en hiver y est de - 65°C, pour - 30°C en été. Les conditions de vie y sont si extrêmes qu’elle sert de lieu d’étude pour les recherches sur les voyages vers Mars.
La base Vostok est consacrée à des forages sous la calotte glaciaire, depuis les années 1970. Le forage, qui atteint une profondeur de 3.623 m, est observé de très près par l’ensemble de la communauté scientifique internationale, parce qu’il permet de connaître le climat passé sur une période qui remonte à 420.000 ans. C’est donc un instrument inestimable dans l’étude de l’évolution du climat. Le lac souterrain Vostok a été atteint en 2012, redonnant un lustre nouveau aux expéditions antarctiques russes par l’exposition mondiale du succès des forages, et de la richesse scientifique qui y est étudiée.
Après les incertitudes des années 1990, où les expéditions scientifiques russes ont été très ralenties, en nombre et en investissement, les années 2000 ont vu un réinvestissement certain de la Russie en Antarctique. Respectant les règles internationales du continent Antarctique, les expéditions russes coopèrent avec celles des autres pays participants à l’étude et à l’occupation de l’Antarctique. Les tensions géopolitiques qu’on observe depuis quelques années en Arctique ne sont pas du tout aussi présentes en Antarctique. Cependant, les difficultés économiques actuelles de la Russie ralentissent les investissement et, après des décennies où ils ont été fêtés et reconnus comme des héros, le prestige immense des scientifiques et marins soviétiques (les “poliarniks”), parfois comparés aux cosmonautes, a laissé place à une forme de méconnaissance des actions menées par la Russie en Antarctique auprès de la population.

Mais ce qui retient l'attention des scientifiques ces dernières semaines, c'est ce grand "trou" qui a été découvert grâce à des images satellite. On n'en sait pas plus...

Antarctique: Découverte d'un trou grand comme l'Autriche
Franceinfo: 18 oct 2017
http://www.francetvinfo.fr/sante/decouverte-scientifique/antarctique-decouverte-d-un-trou-grand-comme-l-autriche_2425241.html

Un trou de 80.000 km², 3 fois la superficie de la Bretagne, s'est formé en plein milieu de l'Antarctique. Ces étendues d'eau entourées de glace s'appellent polynies. Elles peuvent être formées par des vents ou des remontées d'eau chaude à la surface à cause des courants marins. Mais cette fois, le phénomène intrigue les chercheurs. D'abord par sa taille immense et par sa localisation à des centaines de kilomètres de la lisière de la banquise, tellement loin qu'il serait impossible de connaître son existence sans satellites.

Un phénomène mystérieux.

Ce trou a été découvert le mois dernier dans la mer de Weddell, une partie de l'océan austral presque entièrement recouverte de glace. Dans cette zone, une polynie avait déjà été observée dans les années 70. Le trou a ensuite disparu pendant 40 ans. Il est revenu l'an dernier pour quelques semaines puis de nouveau cette année. Le réchauffement climatique est l'une des hypothèses de sa formation, mais les scientifiques cherchent encore l'impact des polynies sur le long terme.

En attendant, l'industrie touristique de luxe se développe (hôtels, croisières...).  Les tours operateurs n'ont pas attendu 2048 pour commencer à défigurer le "paradis blanc"...
Je ne résiste pas à l'envie de vous rapporter ces prospectus promotionnels. Quand vous serez arrivés à la "rencontre privilégiée avec plus de 6.000 pingouins empereurs", je crois que les commentaires seront superflus... [je précise juste qu'il n'existe pas de pingouins empereurs. Le pigouin est une espèce de l'Arctique, le manchot empereur vit, ou essaie de vivre en Antarctique. Ce sont deux espèces différentes qui ne se rencontrent pas. Mais bon...]
Les capitaux et les actionnaires doivent bien venir de quelque part, mais je n'ai pas réussi à trouver d'où ?

Le tourisme en plein essor en Antarctique
par Vincent Groizeleau
Mer & Marine - 04 mai 2017
https://www.meretmarine.com/fr/content/le-tourisme-en-plein-essor-en-antarctique

Le continent blanc, et plus particulièrement sa péninsule, a accueilli pas moins de 44.367 touristes pendant l’hiver 2016/17 selon l’association des tours opérateurs de l’Antarctique (IAATO). Cela représente une augmentation de 15 % par rapport à la saison précédente. Une nouvelle hausse de 5 % est anticipée en 2017/2018, avec 46.385 passagers, dépassant le record historique atteint pendant l’hiver 2007/2008 (46.265 personnes). Pour mémoire, la fréquentation s’était ensuite effondrée suite à l’adoption, en 2010, d’un durcissement de la règlementation pour les navires à passagers évoluant dans cette zone (amendement à l’annexe 1 de la convention Marpol). Seuls 20 des 49 bateaux exploités alors vers l’Antarctique avait pu continuer de proposer des croisières dans la zone, ramenant la fréquentation à seulement 15.000 passagers.
Mais la hausse de la demande sur ce marché a rapidement conduit de nombreux armateurs à trouver de nouveaux navires et passer commande d'unités neuves, permettant d’accroître significativement les capacités ces dernières années. Et cela va continuer puisqu’une trentaine de bateaux d’expédition est actuellement en commande ou en projet. Cela conduira, en gros, à doubler la flotte au cours de la prochaine décennie. Avec pour mémoire des contraintes capacitaires, puisque la règlementation interdit les débarquements aux paquebots de 500 passagers et plus, tout en limitant les excursions terrestres à 100 personnes maximum sur un même site pour les bateaux de moins de 500 passagers.
Selon l’IAATO, l’essentiel des touristes (98 %) visitent la péninsule antarctique au départ d’un port d’Amérique latine, Ushuaia demeurant le grand pôle d’embarquement des croisières proposées dans le secteur. Si le nombre de personnes optant pour un voyage de ce type au départ d’Argentine ou du Chili à bord de petits navires a augmenté de 20 % en un an, la part des passagers sillonnant le secteur sur des paquebots de plus de 500 passagers (donc sans descente à terre) a diminué de 8 %. L’IAATO relève également un phénomène notable, celui de la hausse significative des pré et post-acheminements par avion directement sur la péninsule. Il semble que de plus en plus de touristes souhaitent éviter le Drake, passage souvent très tumultueux qui sépare l’extrême sud de l’Amérique latine et l'Antarctique. Un transit obligé à l’aller et au retour qui prend environ 4 jours sur l’ensemble de la croisière. Certains opérateurs développent donc des croisières directement au départ de la péninsule, avec transferts depuis et vers le continent en avion. Pour la saison qui vient de s’achever, quelques 3.202 personnes ont opté pour cette solution, ce qui représente 7 % de la fréquentation totale mais, surtout, une progression de 36 % par rapport à la saison précédente, et même un doublement par rapport à 2012/2013. Un phénomène qui va continuer de croître l’hiver prochain (plus de 3.400 personnes prévues) et commence à inquiéter certaines associations de protection de l’environnement, qui redoutent les conséquences d’un développement trop important des liaisons aériennes.
Concernant les nationalités voyageant vers l’Antarctique, les Américains demeurent toujours en première position (33 % des visiteurs, + 7 % par rapport à la saison 2016/2017) mais la progression la plus spectaculaire est celle des Chinois (12 % des touristes), qui a fait un bond de 25% en un an et les place désormais en seconde position. Les marchés les plus dynamiques en matière de croisières d’expédition vers l’Antarctique sont ensuite l’Allemagne (9 % des touristes, + 45 % en un an), le Royaume-Uni (9 %, + 19 %) et l’Australie (10 %, + 5 %).

White Desert: un hôtel de luxe niché en Antarctique
par Amandine Blanc
Gentside - 21 nov 2016
http://www.gentside.com/white-desert/white-desert-un-hotel-de-luxe-niche-en-antarctique_art77236.html

Situé en Antarctique, le White Desert est l’hôtel 5 étoiles le plus isolé au monde. Un établissement de luxe qui propose aux touristes un séjour placé sous le signe de l’abondance et de l’isolement. Car ici, pour 72.000 $ la semaine, seulement 12 personnes peuvent être accueillies en même temps.
Chaque année, l’Antarctique attire quelque 30.000 touristes. Parmi eux, certains séjournent dans un camp de luxe baptisé White Desert (Désert Blanc). Composé de plusieurs dômes en fibre de verre, dont le design n'a rien à envier aux véritables igloos, le complexe propose un luxe jamais inégalé au sein d’un environnement hostile à tout confort. Chauffage au sol, têtes de lit en bambou, décoration victorienne, fourrures sur les murs, salle à manger avec baies vitrées donnant sur la banquise… L’endroit se veut ultra-chic. Au niveau repas, les cuisines sont tenues par le chef privé Lewis Hamilton, lequel concocte les mets les plus fins. A noter également la présence d’une librairie et d’un bar greffés entre lac gelé et icebergs géants. Un concept écologique.
A cause des conditions météorologiques, l’hôtel n'est ouvert qu’entre novembre et janvier. Mais bien évidemment, ce cadre exceptionnel a un prix. Pour 8 jours, comptez 72.000 $ par personne. Cette somme comprend le vol au départ du Cap en Afrique du Sud, le logement, la restauration ainsi que les excursions (rencontre avec les espèces animales dans leur milieu naturel, spéléologie, randonnée, trek et l'escalade). Si le tarif est élevé, c’est parce que le White Desert s'est récemment offert une rénovation complète dans une démarche environnementale. Actuellement, le chauffage de l’établissement provient de l'énergie solaire et le papier peint d'un designer qui n'utilise que des produits d'origine naturelle. De plus, les voyageurs ont accès à des douche collective, dont l'eau émane directement du lac gelé. Un concept écologique qui a déjà attiré bon nombre de célébrités, de Bear Grylls au Prince Harry.

White Desert: Une perle rare au coeur de l’Antarctique
par Ophélie Moris
Luxe.net - 19 jan 2017
https://luxe.net/white-desert-perle-rare-coeur-de-lantarctique/

Situé au pôle sud, entre les grottes de glace, les lacs gelés et les pingouins empereurs, l’hôtel White Desert propose aux touristes de venir vivre une expérience unique et inoubliable dans un cadre de luxe et intime.
Pourquoi la rencontre avec l’Antarctique serait-elle réservée aux plus grands explorateurs et aux scientifiques ? C’est la question que se sont posés Robyn et Patrick Woodhead en 2006 lors d’un voyage au coeur du pays des pingouins empereurs. Visiter l’Antarctique et dormir dans une cabane en fibre de verre de luxe, c’est désormais possible au White Desert.
Situé à 5h00 de vol de Cape Town au coeur de l’Antarctique, l’hôtel aux airs scandinaves et branchés se compose de 6 igloos, pouvant accueillir au maximum 12 personnes. Fourrure dans les chambres, parquet au sol, touches de cuir, tons chauds et lumineux, chaises créées par le fameux designer Eero Saarinen, têtes de lit en bambou, tout est dans les détails pour un résultat résolument chic et cosy. Construit dans un lieu naturel à préserver, le camp est entièrement démontable, écologique, et respectueux de l’environnement. Ce bijou de luxe, fréquenté par le prince Harry, offre une pause à la fois relaxante et aventureuse aux visiteurs.
Trois parcours d’aventures sont proposés par le White Desert pour découvrir le sublime Antarctique: « Empereurs et pôle sud », « Montagnes et empereurs » ou « Le meilleur jour ». En 8 jours ou seulement 12 heures de parcours, c’est vous qui choisissez. Vous serez accompagnés par des guides experts et chouchoutés par des hôtes chaleureux. Envie d’une randonnée dans les grottes de glaces bleues ou d’une rencontre privilégiée avec plus de 6.000 pingouins empereurs suivie d’un pause détente dans un sauna ? À la fois captivant et envoûtant, cet endroit promet de grandes surprises et laissera des souvenirs mémorables à tous ceux qui viendront y faire une pause.
Quoi qu’il en soit, on vous conseille de préparer vos chaussures de randonnées et de quoi vous couvrir. La température extérieure est de - 50°C. Mais ne vous en faites pas pour ce grand froid, au White Desert c’est un monde magique et à part qui vous attend.

Les croisières de luxe [ https://www.seagnature.com/16-antarctique ]
Prenez conscience des merveilles de l’Antarctique. Savourez la beauté et la puissance écrasante de la nature. Admirez l’abondance stupéfiante de la vie sauvage. Répondez au défi d’atteindre la dernière grande frontière naturelle de la Terre. Vous naviguerez sur des mers glacées, sillonnant entre des prismes géants de glace au milieu d’une mer bleu d’encre. Et vous partagerez le paysage avec des éléphants de mer rugissant et des colonies de pingouins jamais perturbés par votre présence. Tout ceci en profitant du confort première classe, de la sécurité et du style à bord de nos croisières de luxe.
Les grandes puissances campent en Antarctique - Le monde d'Antigone

Voir dans Google :

Au pôle Sud, l'Antarctique est à l'abri des revendications jusqu'en 2048 - La ...