Greenpeace révèle la carte des déchets nucléaires en France
Pourquoi ca va pèter ?
Nous avons 58 centrales nucléaires, juste en France, maïs dans le monde ?
https://www.greenpeace.fr/10-raisons-de-fermer-une-centrale-nucleaire-apres-40-ans/
1. Les centrales nucléaires n’ont pas été conçues ni testées pour durer plus de 40 ans. Les ingénieurs ont conçu les réacteurs et étudié les propriétés des matériaux et leur résistance pour une durée de fonctionnement de 30 à 40 ans. Autrement dit, ils n’ont pas testé la capacité des réacteurs à fonctionner au-delà. A partir de 40 ans, les réacteurs entrent donc dans une phase de vieillissement qui n’a pas été prévue par les ingénieurs et que la filière nucléaire ne maîtrise pas.
2. Les centrales nucléaires, leurs matériaux et leurs équipements vieillissent mal, ce qui affecte la performance des réacteurs. Au fil du temps, les matériaux s’usent et s’abîment : certains s’encrassent ou se corrodent, d’autres deviennent poreux et moins étanches, plus fragiles. Ces problèmes de vieillissement affectent la performance et la résistance des équipements nucléaires, et peuvent entraîner des défaillances graves.
3. Certains composants essentiels s’abîment mais ne sont pas remplaçables. Tous les composants s’usent mécaniquement et se fragilisent. C’est notamment le cas de la cuve du réacteur, là où se trouve le combustible, qui se fragilise à force d’être irradiée. La rupture sur un réacteur en fonctionnement entraînerait une catastrophe nucléaire de la taille de celle des accidents de Tchernobyl ou de Fukushima. Pourtant, il n’est pas prévu de remplacer les cuves des vieux réacteurs.
4. Les réacteurs nucléaires souffrent aussi d’anomalies et de défauts de fabrication. Les centrales sont bourrées de malfaçons, de vieilles fissures dans l’acier des cuves, des soudures fragiles sur les générateurs de vapeurs récemment installés, plus de 3 000 problèmes de conformité sur des équipements installés suite à des contrôles qualité frauduleux.
5. Les réacteurs ont été imaginés dans les années 1970 et 80, à la même époque que la R6, le minitel et l’ancêtre de l’ordinateur ! Avant Tchernobyl, Fukushima, les attentats de 2001, le dérèglement climatique et l’intensification des évènements extrêmes, le piratage informatique, etc. L’état des connaissances et les normes ont énormément évolué depuis. Les centrales ne sont pas dimensionnées ni protégées face aux risques d’aujourd’hui : par exemple, elles ne sont pas correctement protégées contre les chutes des satellites
A bord du Rainbow Warrior III, Greenpeace a mené une nouvelle opération le long des côtes du Cotentin, ce vendredi, au cœur d’une zone sensible comprenant notamment l’usine de retraitement des déchets nucléaires d'Orano la Hague, l’EPR de Flamanville (Manche), et proche de la fosse sous-marine des Casquets, où ont été déversés des déchets pendant des dizaines d'années. Munis de plusieurs banderoles, les activistes de l’ONG internationale ont dénoncé, entre autres, le « fiasco » de l’EPR et les rejets -légaux- pratiqués directement dans la mer par l’usine de la Hague. Une « piqûre de rappel », selon Yannick Rousselet, chargé de mission à Greenpeace France et habitant de la région. Dans un communiqué, Orano rappelle de son côté qu’elle « dispose d’autorisations de rejets fixées par la réglementation française qui font l’objet d’un contrôle strict par les autorités » et que ces « rejets liquides n’ont pas d’impact sanitaire ».
L'entretiens des centrales nucléaires
c'est ne plus des professionnels, mes de la sous-traitance!!!
[Les monstres des abysses] Quand l'humanité noyait ses déchets ...
Nous voulons pas vous alarmer
mais nous sommes envahir par les centrales, sans parler des déchets nucléaires
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Centrales nucléaires : démantèlement impossible ?
Le nucléaire devrait fournir des sujets aux documentaristes pendant au minimum quelques centaines d'années. Car le problème essentiel de l'énergie nucléaire est celui-ci : quoi qu'il arrive, ses conséquences sur les sociétés humaines seront très durables, en raison de la radioactivité qu'elle génère. De nouvelles enquêtes télévisées apportent des lumières originales sur un sujet qu'on pourrait croire rebattu. C'est le cas de ce film très intéressant réalisé par Bernard Nicolas, qui s'intéresse au sort des réacteurs nucléaires parvenus en fin de durée de fonctionnement. Ils sont près de quinze chaque année dans le monde.
Le problème, comme le montre de manière très pédagogique le film avec des reportages en France, en Allemagne et aux Etats-Unis, est que l'industrie ne maîtrise pas cette technique difficile.
Pourquoi si difficile ? Parce que, après trente à quarante ans de production d'électricité par la fission de l'atome, tous les matériels intégrés dans le réacteur sont irradiés à un degré plus ou moins important. La technique de démontage s'avère très délicate si l'on veut éviter la contamination des travailleurs. De même, il faut ensuite enfermer très soigneusement les différents matériaux et liquides radioactifs pour éviter qu'ils contaminent l'environnement.
"PAS DE FUITE AVANT 300 000 ANS"
De surcroît, le démantèlement crée un problème de stockage des pièces de la centrale devenues déchets radioactifs. Le plus souvent, elles seront stockées aux abords mêmes de la centrale. Pour combien de temps ? "Au moins vingt ans, précise Jay Hyland, directeur de la sécurité nucléaire de l'Etat du Maine, aux Etats-Unis, probablement trente-cinq à quarante ans, ou peut-être même cent ans... Je ne sais pas."
L'espoir des nucléaristes serait de les enfouir sous terre. Mais là non plus, rien n'est vraiment maîtrisé. Dans la mine de sel d'Asse, en Allemagne, on a commencé il y a quarante ans à enfouir des déchets nucléaires. En 2004, la montagne de granit voisine a commencé à bouger et le site d'enfouissement à se fissurer. Et il faut y injecter du béton en permanence. On prépare un autre site dans une mine de fer à Konrad.
"Dans le pire des scénarios, assure Anja Schulte-Lutz, de l'Office fédéral contre les radiations, il n'y aura pas de fuite avant 300 000 ans." Mais, observe l'écologiste Udo Dettmann, "on nous a dit il y a quarante ans qu'Asse était sûr, et l'on s'est trompé. On n'est pas certain que, dans quarante ans, on ne nous dira pas de nouveau qu'on s'était trompé."
Le film rappelle enfin que le démantèlement des centrales a un coût, qui pourrait atteindre des centaines de milliards d'euros. L'électricité nucléaire se payera longtemps après qu'elle se sera éteinte.
Bernard Nicolas - (France, 2013, 52 minutes). Diffusion le mardi 21 mai à 20h50 sur Arte.
Hervé Kempf
TRICASTIN : vers un Fukushima Français
Épaves et pollution : Les larmes noires de l'océan | ARTE -
Des vaisseaux de lumière AU-DESSUS DE LA CENTRALE NUCLÉAIRE ..
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Actualités correspondant à La Russie présente la première centrale nucléaire flottante du
monde
La contamination en Césium 137 dans les pays Européens traversés par le nuage de Tchernobyl
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Fukushima, qui à été provoqué par HAARP, débuté le 11 mars 2011
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Séismes provoqués par HAARP – YouTube Vidéo 25 nov. 2016
Est-ce que la géo-ingénierie fait aussi partie de la guerre géopolitique, pour assurer la fidélité des états vassaux.
Vidéo pour "les océans pollués par la centrales de fukushima" 28 sept. 2013
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La centrale nucléaire de Fukushima pollue gravement l'océan
Plus de 700.000 m3 d'eau contaminée de la centrale nucléaire de Fukushima, devrait bientôt être déversée dans l'Océan. L'exploitant de la centrale Tepco n'attend plus que le feu vert du gouvernement japonais pour se débarrasser de cette eau à la radioactivité résiduelle.
polynésie1ère Publié le 19/07/2017 à 14:26
Les effets des radiations sur le corps humains
777.000 m3 d'eau ayant servi à refroidir les réacteurs ou issus des inondations dans les sous-sol de la centrale, sont stockées à la centrale nucléaire de Fukushima. Un traitement supprime 62 molécules radioactives, mais pas le tritium, un isotope radioactif qui ne peut pas disparaître par traitement industriel. L'eau est donc stockée depuis des années, mais les volumes atteignent des niveaux importants et Tepco cherche maintenant à s'en débarasser. L'exploitant, Takashi Kawamura, n'attend plus que le feu vert du gouvernement japonais.
Le tritium existe naturellement dans l'environnement et les autorités affirment qu'il est présent en très petite quantité dans l'eau de Fukushima. Mais cette perspective d'un déversement inquiète la population locale et les pêcheurs
es déchets nucléaires jetés en mer
Les déchets nucléaires jetés en mer depuis 1950 a irradié la Manche et la Mer du... - Regarde ça... c'est la réalité..!!!Les déchets nucléaires jetés en mer depuis 1950 a irradié la Manche
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Le 11 mars 2011, la centrale nucléaire de Fukushima avait été touchée par un tremblement de terre suivi d'un tsunami. Trois des six réacteurs sont continuellement arrosés d'eau pour les refroidir.
Tout savoir sur les centrales nucléaires en France – Picbleu
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Carte-des-59...centrale nucléaire. C'est l'histoire de 58 centrales nucléaires implantées sur toute la France- : jusqu'ici tout va bien. Depuis 2011, du risque zéro, nous sommes...
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France: Alerte à la radioactivité, le scandale * reportage exclusif ... 7 nov. 2017
Cette émission a fait lobjet
dune saisine du CSA par AREVA qui voulait
la censurer. Uranium : le scandale de la France ...
Nucléaire, la Bombe Humaine - Documentaire sur les
NUCLÉAIRE La Bombe à Retardement Planétaire – 25 sept. 2016 les déchets nucléaires.
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Jean-Pierre Petit, ancien directeur scientifique, raconte bombe à retardement
Arctique, cimetière atomique Arte
Voir dans Google :
YouTube Vidéo pour "arctique cimetière atomique arte"
22 sept. 2014 Que trouve-t-on au fond de
l'océan Arctique – première zone de pêche au
cabillaud.
La mort nucléaire gît au fond de l'océan
Sputnik
L'arme nucléaire est la pire invention de l'homme. Le nombre actuel des charges nucléaires suffirait à détruire plusieurs fois la Terre. Les puissances nucléaires protègent bien leurs bombes atomiques. Mais personne ne songe au danger qui couve au fond de l'océan…
Que peut-on découvrir au fond des mers et des océans? Des plantes exotiques, des animaux inconnus, mais aussi des boîtes de conserve, des bouteilles en verre et autres rejets de la civilisation. L'océan est une poubelle géante qui recèle de maintes dangerosités – des "cadeaux nucléaires de l'humanité" attendant leur heure.
Sous-marins naufragés
Le 10 avril 1963, le sous-marin à propulsion nucléaire américain USS Thresher a disparu en mer à 400 km de la côte est des Etats-Unis lors de tests de plongée. 129 membres d'équipage ont péri. La coque épaisse du sous-marin a été détruite à grande profondeur du fait de la pression. Le submersible n'était pas doté d'armes nucléaires, mais son réacteur gît toujours à 2500 mètres de profondeur. La radioactivité qui en émane demeure impossible à évaluer.
Le 21 mai 1968, le sous-marin nucléaire américain USS Scorpion a disparu en mer avec 99 marins à son bord. Son épave a été découverte en octobre 2015 à une profondeur de 3.300 mètres non loin de l'archipel des Açores. Son réacteur et deux torpilles nucléaires se trouvent toujours au fond de l'Atlantique.
Le sous-marin soviétique K-8 a coulé dans le golfe de Gascogne le 11 avril 1970. Rien n'atteste qu'il y avait des armes atomiques à son bord, mais le sous-marin disposait de deux réacteurs nucléaires. Le 6 octobre 1968, le sous-marin soviétique K-219 propulsé par deux réacteurs nucléaires a fait naufrage dans l'Atlantique nord avec à son bord 14 missiles nucléaires. Le sous-marin nucléaire soviétique K-278 Komsomolets a coulé le 7 avril 1989 en mer de Norvège.
K-278 Komsomolets, sous-marin nucléaire d'attaque de classe Mike
En août 2003, le sous-marin russe K-159 a coulé en mer de Barents avec neuf membres d'équipages et 800 kilogrammes de carburant nucléaire usé. La tragédie s'est produite alors que le submersible était remorqué vers un lieu de recyclage. Des scientifiques russes et norvégiens ont examiné l'épave du sous-marin en 2014. Le taux de radiation n'y dépasse pas la norme. Selon les spécialistes, rien n’est à craindre de cette épave sur les 20 prochaines années. Mais qu'arrivera-t-il plus tard?
© Wikipedia /
Sous-marins nucléaires ayant coulé
Cadeaux du ciel
L'aviation a aussi contribué à la pollution radioactive de l'océan.
Le 13 février 1950, un bombardier stratégique B-36 Peacemaker américain doté d'une bombe nucléaire a pris feu alors qu'il effectuait un vol entre l'Alaska et le Texas. Les membres d'équipage ont largué la bombe atomique avant de s'éjecter. Le bombardier s'est écrasé dans une zone inhabitée de Colombie-Britannique, dans l'ouest du Canada. La bombe, dont le cœur de plutonium n'était pas armé, a explosé au-dessus de l'océan.
En mars 1956, un bombardier B-47 Stratojet muni de deux bombes nucléaires a disparu au-dessus de la Méditerranée. En 1968, les Américains ont perdu quatre bombes atomiques près du Groenland et seules trois d'entre elles ont été retrouvées.
En 1958, un chasseur F-86 Sabre a percuté un bombardier tactique B-57 près de Savannah en Géorgie. Le bombardier transportait une bombe thermonucléaire Mark 15 de 3.400 kg non équipée de son noyau. Le pilote a effectué "un largage sûr" de la bombe 10 fois plus puissante que celle qui a détruit Hiroshima, pour pouvoir rejoindre l'aérodrome. La bombe n'a jamais été retrouvée, malgré les recherches qui ont duré plusieurs mois.
Selon les médias, les Américains ont officiellement reconnu avoir égaré 11 bombes atomiques! Mais personne ne sait quel est le nombre exact des armes nucléaires perdues par les Etats-Unis. Qu'en est-il pour l'URSS? On en sait encore moins…
Le nucléaire, la suite de notre gouvernement, la secte, F M les.3×6
L'homme est lui-même la cause de sa propre perte
Mais, comme si la pollution radioactive causée par des naufrages et accidents ne suffisait pas, l'homme pose parfois des charges nucléaires au fond de l'océan sans trop y réfléchir.
En 1968, un accident s'est produit à bord du sous-marin nucléaire soviétique K-27. Les militaires ont mis treize ans pour décider du sort du submersible irradié. Ils ont fini par le couler en mer de Kara en 1981! Et cette "méthode" n'était pas nouvelle. A l'époque, l'URSS la pratiquait déjà depuis des décennies pour les réacteurs nucléaires usés de sous-marins et de brise-glaces atomiques.
Au XXe siècle, l'homme a tout fait pour transformer les mers et les océans en décharge nucléaire. Personne ne contrôle l'état des cimetières atomiques sous-marins, à la différence des déchets nucléaires stockés au sol.
Les bombes et réacteurs qui reposent au fond de l'océan ne peuvent pas exploser, mais rongé par l'eau de mer, ils pollueront tôt ou tard l'océan et contamineront les plantes, les poissons et les animaux marins.
Si un accident se produit par exemple dans l'Océan glacial arctique, il ne concernera pas beaucoup de gens. Mais d'autres “cadeaux” radioactifs reposent non loin des régions peuplées d’Europe et d’Amérique. Les conséquences seront alors catastrophiques.
Au bord de l'océan glacial arctique
Les bombes atomiques abandonnées dans l'océan attirent l'attention des terroristes internationaux. A quoi bon attaquer une base militaire, si on peut se procurer une arme nucléaire non protégée? D'ailleurs, les spécialistes affirment qu'il est pratiquement impossible de récupérer une bombe enfouie sous les eaux, parce qu'il faut avoir beaucoup d'argent et posséder des équipements spéciaux. La plupart des pays ne sont pas à même de réaliser une telle mission, sans parler des terroristes pourchassés par la communauté internationale… Quoique que certaines organisations terroristes sont aujourd’hui dotées de moyens financiers conséquents…
Au fond de l’Arctique, des épaves coulées ou abandonnées par la marine russe menacent aujourd’hui de libérer de fortes doses de radioactivité.
Que trouve-t-on au fond de l’océan Arctique – première zone de pêche au cabillaud du globe ?
L’Arctique, cimetière atomique et contamination radioactive Des milliers de caissons métalliques,
-dix-neuf navires chargés de déchets radioactifs,
-quatorze réacteurs,
-trois sous-marins nucléaires... -
-Les parties métalliques rouillent, l’eau salée ronge le béton et des particules radioactives s’échappent des épaves. Pourtant, l’omerta est de mise.
Cet état de chose a bien été dénoncé par un ingénieur et inspecteur des sous-marins russe. La prison a été sa récompense.
Un rapport remis en 2011 au Kremlin par le ministère russe de l’Environnement appelait à couler des sarcophages de béton autour de deux des trois sous-marins d’ici 2014 au plus tard – mais la recommandation est restée à ce jour lettre morte.
Une bombe à retardement qui dort dans les eaux russes.
Selon des experts allemands, un sous-marin nucléaire menace de contaminer l'Océan arctique. Le sous marin K27 a été immergé en 1981 à 33 mètres de profondeur, moyen largement utilisé par l'Union soviétique puis la Russie pour se débarasser des épaves.
"Cela signifie qu'une catastrophe silencieuse a d'ores et déjà commencé, explique Wolfgang Renneberg. Plus ces sous-marins seront sous l'eau plus il y aura de chances qu'il y ait de plus en plus de fuites radioactives qui contaminent la mer."-
Plusieurs autres sous-marins gisent en mer de Kara, et seraient potentiellement dangereux, selon les experts allemands qui s'appuient sur un rapport du ministère russe de l'Environnement datant de 2011.
Une récente expédition russo-norvégienne n'aurait, dit-on, pas détecté de fuites radioactives. Elles seraient fatales pour les cabillauds, dont la mer de Kara est la réserve mondiale.
Mais la Russie a également intérêt à nettoyer la zone avant de commencer l'extraction de pétrole prévue dès 2014.
On vit toujours aujourd'hui sous la menace d'un accident nucléair
Extrait d'un reportage Thalassa de Janvier 2008.
Le chantier naval de Zvezda est une gigantesque casse. Car on ne répare plus, on détruit, dans des conditions d'insécurité totale. Après avoir déversé pendant des années dans le Pacifique des tonnes de liquide radioactif provenant des sous-marins, après avoir stocké à ciel ouvert des déchets nucléaires et du combustible irradié on vit toujours aujourd'hui sous la menace d'un accident nucléaire. Une épée de Damoclès au-dessus de la tête des habitants de la région, et des pays voisins.
10 août 1985 : K 314, project 671, explosion du réacteur nucléaire lors de sa recharge dans la baie de Chazhma, région de Primorye près de Vladivostok. Dix hommes d'équipage meurent sur le coup. Pendant l'accident, puis la liquidation 260 à 290 personnes sont irradiées, irradiation aiguë pour 39 personnes, la maladie du rayonnement est développée par 10 personnes. Plus de 100 000 curies de radioactivité furent mesurés alentour et il fallut plus de deux heures pour éteindre l'incendie. Un vaste secteur reste non dépollué et est toujours ouvert aux activités humaines. Les 2 000 habitants de la baie n'ont jamais été évacués. Le sous-marin et ses matériaux radioactifs reposent toujours au fond de la baie, sous plusieurs mètres de sédiments.
Note légale : Les droits sur ces vidéos appartiennent à leurs détenteurs respectifs. La présente diffusion ne constituant ni un détournement mal intentionné, ni une exploitation commerciale abusive de leur produit. Nous demandons à leurs détenteurs de bien considérer que ce travail bénévole relève d'un “usage loyal” (fair use), dans l'unique but d'informer un plus large public. Références mentionnées ci-dessus.
L'Arctique, le principal « dépotoir » nucléaire de la Russie
Il y a les bases navales Arctiques de Mourmansk,
dans la mer de Barentz, plus connues, et puis il y a la Nouvelle-Zemble,
une immense île du Nord de la Sibérie, aussi grande que l’Islande, qui a hébergé durant de nombreuses années les essais nucléaires des différents arsenaux Soviétiques avant de devenir ce qui est probablement le principal « dépotoir » nucléaire de la Russie. L’opérateur public Russe Rosatom l’a confirmé auprès de l’ONG Bellona.
L’Union Soviétique a construit environ 260 bâtiments à propulsion nucléaire dont environ 250 sous-marins
L’activité globale de l’ensemble des sources radioactives constituées par la flotte nucléaire de l’ex-URSS est estimée à environ 25 Millions de Curies représentant une masse approximative de 150.000 tonnes de matériaux hautement radioactifs (Rapport Yablokov ).
50 années après la guerre froide, le contexte a changé : la flotte nucléaire Russe est devenue disproportionnée et obsolète ; la Russie est d’autre part devenue presque aussi gourmande en ressources énergétiques que son ancien ennemi et espère désormais pouvoir retirer une richesse inespérée de la mer de Kara : le pétrole et le gaz naturel
Mais voilà : sans même compter les accidents – fréquents – et à court d’argent, les Russes ont pris l’habitude de saborder un grand nombre de bâtiments obsolètes au large des côtes orientales de la Nouvelle-Zemble. Certains experts estiment qu’au moins une dizaine de cœurs nucléaires chargés y auraient été coulés entre les années 1970 et 1990 ainsi qu’une partie des déchets nucléaires liés à leur exploitation ainsi qu’à celle – pour faire bonne mesure – des réacteurs civils Russes.
Le sous-marin Soviétique expérimental K-27 sabordé avec la majeure partie de son attirail nucléaire.
expérimental K-27 rencontrait une avarie majeure sur l’un de ses réacteurs nucléaires de 150 MWt: 20% environ de son combustible ayant fondu (5), le bâtiment était malgré tout rentré tant bien que mal vers le port de Gremikha en baie de Mourmansk, à l’opposé de la mer de Kara (6).
3 années plus tard, le 6 septembre 1981, le bâtiment ayant servi entre temps de laboratoire nucléaire flottant fût remorqué dans la baie de Stepovogo, près du lieu-dit Litke, où il fût promptement et discrètement sabordé avec la majeure partie de son attirail nucléaire. Pour la petite histoire, cet événement eut lieu à moins de 200 km du Cap Soukhov, où explosa la plus grosse bombe H de tous les temps (7), et sur une île qui était en grande partie condamnée car passablement vitrifiée par les quelques 200 essais atomiques qui y ont eu lieu.
Rosatom, la puissante ONG environnementale Norvégienne Bellona travaille sur ce dossier depuis 1992, à la demande des autorités Russes complétement dépassées par la réalité présente de leur passé nucléaire. Malheureusement pour Bellona et d’autres structures associées au projet de démantèlement « propre » de ce qui peut encore l’être, les cartes indiquant les emplacements précis des sabordages semblent avoir été détruites ou du moins ne sont pas documentées à ce jour.
L’emplacement précis de l’épave radioactive du K-27 est ainsi non seulement parfaitement ignoré à ce jour mais une expédition prolongée dans la région de la poubelle nucléaire Russe, compte tenu des énormes problèmes radiologiques perdurant 50 années après la folie atomique Soviétique, ne pourrait travailler aussi sereinement que la situation l’exigerait…
Le projet avance ainsi au ralenti et seulement deux expéditions de localisation ont été menées en mer de Kara en 2004 par Bellona et en 2005 par le Ministère Russe des urgences.
Voir dans Google :
OPÉRATIONS DE DÉCONTAMINATION Dans L'arctique
Lemonde.fr.
Le Grand Nord souillé pour des siècles par des déchets nucléaires
7-8 minutes
Fragilisé par le réchauffement, la pêche industrielle et le tourisme polaire, convoité pour les gisements de pétrole, de gaz et de minerais que recèle son sous-sol, déchiré par les nouvelles routes maritimes que va ouvrir la fonte des glaces, le Grand Nord, ce territoire précieux et vulnérable, porte aussi les stigmates de multiples pollutions. La contamination radioactive est l'une des plus préoccupantes. C'est ce que fait apparaître l'inventaire – le premier du genre – qu'a entrepris de dresser l'association de protection de l'environnement Robin des Bois.
En 2009, l'ONG française avait déjà répertorié 2 750 sites pollués par des produits chimiques. Cette fois, elle s'est attachée à des atteintes à l'environnement parfois plus diffuses, mais aussi plus durables. Deux années de travail ont été nécessaires pour collecter, auprès de scientifiques, d'associations environnementales et de services gouvernementaux, des données non exhaustives, surtout lorsqu'elles relèvent du domaine militaire. L'inventaire devrait être achevé oau 1er semestre 2013, mais la très sérieuse revue Contrôle de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), en a déjà accueilli, dans son numéro de novembre, les premiers éléments.
"Nous avons voulu avoir une vision circumpolaire de tous les sites pollués, explique Jacky Bonnemains, président de Robin des Bois. L'océan Arctique est un gigantesque vivier de poissons pour les populations indigènes qui s'en nourrissent et dont la santé est au premier chef menacée, mais aussi pour la planète, à laquelle il fournit, avec les eaux subarctiques, de 20 % à 30 % de ses ressources alimentaires marines." Ce n'est pas le seul danger. La fonte de la banquise polaire et le dégel du permafrost, poursuit-il, vont "remobiliser des substances radioactives" qui, jusqu'alors prisonnières des glaces, risquent de se disséminer dans les écosystèmes.
HÉRITAGE DE LA GUERRE FROIDE
L'ONG a identifié, au-delà du cercle polaire arctique – ou, dans quelques cas, un peu plus au sud, les courants atmosphériques et marins poussant les dépôts vers le nord –, quelque 90 sites marqués par la radioactivité émise par des activités industrielles et militaires. La Russie en concentre plus de la moitié (50), notamment sur la péninsule de Kola et l'archipel de Nouvelle-Zemble. Les autres se répartissent entre la Norvège (25 dont 19 sur l'archipel de Svalbard), l'Alaska (8), le Canada (3), la Suède (3) et le Groenland (2). La Finlande n'en compte aucun et l'Islande n'a pas été étudiée.
"La pollution radioactive de l'Arctique ne vient pas seulement, comme on le pense parfois, de pays éloignés, par exemple des usines de retraitement de La Hague [Manche] ou de Sellafield [Grande-Bretagne], dont les rejets, transportés par les courants, peuvent se concentrer dans certaines zones, commente Miriam Potter, chargée de mission au sein de l'association. Elle est issue, en grande partie, d'activités menées sur place."
Bien souvent, il s'agit d'un héritage de la guerre froide. Sur l'archipel de Nouvelle-Zemble, les Soviétiques ont procédé, entre 1955 et 1990, à 138 essais nucléaires aériens, terrestres ou sous-marins, faisant notamment exploser, le 30 octobre 1961, la “Tsar Bomba”, la plus puissante bombe à hydrogène de l'histoire (50 mégatonnes). L'océan servant à l'époque d'exutoire, ils ont sabordé au large de la même péninsule, en 1982, le sous-marin nucléaire K-27, qui gît toujours, par 33 mètres de fond, en mer de Kara. Dans les mers de Barents et de Kara ont été immergés, énumère Miriam Potter, "cinq réacteurs de sous-marins et de brise-glaces, une vingtaine de bateaux dont certains contenaient des matières radioactives, des centaines d'objets contaminés et 17 000 conteneurs de déchets nucléaires". Pour faire bonne mesure, un autre sous-marin, le K-159, y a coulé en 2003.
Le site d'Andreeva Bay, dans le nord de la péninsule de Kola, représente, pour Robin des Bois, un “cauchemar”. L'Union soviétique y avait installé, dans les années 1960, trois piscines de refroidissement des combustibles usés provenant de sous-marins et de brise-glaces nucléaires. Des fuites se sont produites dans deux d'entre elles, provoquant une très forte contamination. Depuis, des entreposages à sec de 22 000 assemblages de combustibles ont été aménagés, dans des conditions très précaires.
CHUTE DE SATELLITE, CRASH DE BOMBARDIER
Bizarre 🤔 le satellite il est entier !!!
Les Américains n'ont pas été en reste. Dans les années 1960, ils ont construit deux petits réacteurs nucléaires de 20 et 10 mégawatts, pour alimenter en électricité des bases militaires, à Fort Greely, en Alaska, et à Camp Century, dans le nord-ouest du Groenland. Le premier, victime de plusieurs accidents, a contaminé les cours d'eau, et les populations locales font aujourd'hui état de leucémies, malgré les démentis de l'administration américaine. L'exploitation du second aurait laissé dans les glaces "au moins 200 tonnes de déchets liquides". Les Etats-Unis ont aussi testé le comportement de radioéléments à Point Hope, dans le nord-ouest de l'Alaska.
Ce n'est pas tout. De 1930 à 1962, le Canada a exploité, autour du grand lac de l'Ours, des mines de radium puis d'uranium, une partie de celui-ci étant destiné au projet Manhattan qui a doté les Etats-Unis de l'arme atomique. Plus de 900 000 tonnes de stériles (déchets miniers) d'uranium ont été laissées sur place, dont 740 000 immergées dans le lac.
S'ajoutent les accidents. La chute, en 1978, du satellite espion soviétique Cosmos-954 et de son réacteur nucléaire, dans le nord du Canada, où plus de 120 000 km2 ont été contaminés par de l'uranium enrichi et des produits de fission. Ou le crash, en 1968, d'un bombardier américain B-52 transportant des têtes nucléaires, près de Thulé (Groenland), où subsisterait "au moins un kilo de plutonium sur un rayon de 17 km".
Voir dans Google :
Le Grand Nord souillé pour des siècles par des déchets ...
Mais l'Arctique ne paie pas seulement la facture du passé. Les activités minières actuelles, de même que les forages pétroliers et gaziers – il y en a plus de 4 000 en Alaska, au-dessus du cercle polaire –, génèrent des déchets à "radioactivité naturelle renforcée".
Des opérations de décontamination ont certes été engagées, notamment à l'initiative du G8 et de pays européens. Mais les zones touchées sont immenses, la pollution disséminée et les crédits insuffisants. "Les gouvernements doivent faire preuve de transparence sur les produits radioactifs qu'ils ont entreposés ou dispersés. Et il faut organiser un suivi radiologique des sédiments, des poissons et des populations", plaide Jacky Bonnemains. En attendant que le fragile Arctique bénéficie, un jour peut-être, d'un statut protecteur comparable à celui de l'Antarctique.
L'eau contaminée de Fukushima devrait être déversée dans le Pacifique – Polynésie la 1ère
m.la1ere.francetvinfo.fr
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Pour les barrages hydroélectriques dans le monde : EXEMPLES
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Spécial investigation 14/18 : le scandale enterré dailymontion Spécial investigation14-18 le scandale enterré - Vidéo dailymotion
Il y a toujour un personnage a la fin des temps, qui annonce une fin pour un renouveau Le sous-marins annonce par la prophétie de Nostradamus voir ici.
Prenez-conscience !!!
C'est savoir pardonner, tout en restant dans notre coeur, dans l'amour et la lumière.
L'un merci.